Dans cette rubrique, des informations de base, les nouveautés sur le matériel et les retours d'expérience.
En général chaussures montantes. Des chaussures basses type marche d'approche conviennent pour des terrains faciles si l'on a pas de faiblesse au niveau des chevilles et une bonne expérience.
On peut avoir un modèle pour l'hiver tige montante plus chaud mais plus lourd et un modèle d'été plus aéré et plus léger.
La notoriété de la marque est importante, mais la forme du pied sera toujours déterminante pour préférer une marque plutôt qu'une autre.
Laisser de la marge dans le choix de la pointure. Une chaussure trop ajustée donnera un résultat catastrophique sur les ongles des orteils dans les descentes.
Dans les deux cas, il faut une semelle crantée type 'Vibram'. Attention la mention Vibram sous la chaussure ne garantie pas une adhérence equivalente entre les chaussures. La nature de la gomme est très importante.
Il faut trouver le bon serrage, celui qui garantie un bon maintient mais qui ne compresse pas le pied au risque de freiner la circulation et entrainer une tendinite.
Il y a une astuce pour mieux répartir le serrage en haut de le chaussure:
Aux troisièmes boucles avant le haut, accrocher le lacet directement sur les boucles du haut puis descendre aux 2 boucles inférieures ou l'on fera le serrage définitif.
Acheter un jeu de lacets de rechange.
Pour les randonnées à la journée, prendre un sac de 30 à 45 litres. Veiller aux points suivants:
- Bonne aération du dos
- Réglage facile des sangles
- Nombreuses poches
- Sangles sur les cotés ou à l'arrière pour les raquettes ou les bâtons.
- Si vous prévoyez d'emmener DVA, pelle, et sonde en sorties raquettes, certains sac ont déjà des espaces prévus.
- Couvre sac pour la pluie
De la gourde traditionnelle aux modèles dernier cri, le choix est vaste.
Remarques concernant les poches à insérer dans le sac à dos:
Avantage: on peut s'hydrater sans s'arrêter, bonne répartition du poids dans le sac.
Inconvénients: On ne contrôle pas la quantité que l'on boit au risque de revenir avec une poche à moitié pleine.
Difficile à nettoyer (moisissures)
Inutilisable l'hiver, le tuyau gèle
Ajouter un complément pour boisson genre Isostar risque de créer un dépôt difficile à rinçer.
Il existe plusieurs sortes de bâtons pliables suivant leur mode de blocage.
Il y a souvent des problèmes de blocage avec les bâtons que l'on bloque en serrant un brin sur l'autre. Pour ajuster le serrage il faut séparer les brins de façon à accéder à l'écrou de réglage. Cet écrou écarte plus ou moins une bague de serrage. Le bon réglage est obtenu en principe quand l'écrou écarte à peine la bague.
Pour ceux qui se règlent avec des crochets externes, il n'y a pas de problème.
Il existe maintenant des bâtons en carbone très légers démontables mais assez cher > 100 euros.
Remarque importante: En randonnée il est déconseillé d'enfiler les dragonnes au risque, en cas de chute, de provoquer une fracture du scaphoïde (os situé à la base du pouce). C'est une fracture embêtante car elle est longue à se consolider.
En montagne l'intensité lumineuse est plus élevée qu'en plaine. En terrain sec l'indice de protection doit être de 3 environ.
Pour les passages sur névés ou l'hiver en milieu enneigé: indice 4.
Sur la neige privilégier les formes enveloppantes qui empêcheront la lumière de passer sur les cotés.
Attention les lunettes indice 4 ne doivent pas être utilisées quand on conduit un véhicule.
Depuis quelques années, on s'est aperçu que les crampons initialement conçus pour des travaux dans des fortes pentes, pouvaient rendre de grands services en randonnée. L' hiver les secteurs verglacés sont fréquents dans des zones ou il n'y a pas assez de neige pour mettre les raquettes. Même au printemps certaines traversées de ruisseaux verglacés peuvent être problématiques.
Il ne s'agit pas là d'utiliser les accessoires cloutés ou avec des ressorts que l'on met en ville les jours de verglas. Il s'agit d'une variante simplifiée du crampon d'alpinisme sans les pointes avant et qui n'est pas homologuée pour les glaciers.
Voici deux exemples ci-dessous.
Voici un type de crampons assez courant. Ils ne gênent pas du tout la marche, mais on quelques inconvénients: ils sont difficiles à mettre car il faut tirer sur le caoutchouc pour les enfiler. les chainettes ne supportent pas les passages sur les cailloux et enfin ils 'bottent' très vite quand on passe dans la neige.
Ce modèle plus récent n'a aucun des inconvénients du modèle précédent sauf d'être plus cher (autour de 50 euros)
Ils existent aussi avec des lanières, un peu moins chers.
Le poids est d'environ 500 g